Critique officielle postée par Metalfire77 le 14/04/2006 14:03 - vue 4 fois.
Scénario : 4/5
Une histoire assez forte et surtout très complexe
Tout commence durant un période bien connu des fans de japanimation, ou aux moins des fans de Ruronin Kenshin (oui gwen, c’est de toi que je parle) : la période Edo (1603-1867). A Kyoto un jeune homme parcourt la ville en trombe avec une pancarte à la main dont le contenu semble susciter tout son intérêt : Le Shinsengumi recrute . Malheureusement, notre héros, Tetsunoke Ichimura, n’a que 15 ans et on lui rit au nez. Pendant que son grand frère Tatsu le console, il croisera Souji Okita (et son petit cochon Saizou) qui lui permettra de passer le test d’entrée au Shisengumi. Il sera a nouveau rejeté par Hijikata Toshizo (celui qui dirige les samurai du Shinsen)et seul son obstination lui permettra finalement d’être accepté. Mais cette obstination cache un bien lourd secret : son père a été tué par un membre du clan Choushu, groupe ennemi du shogunat Togukawa (et donc du Shinsengumi). Tetsu s’est donc juré de ne plus jamais être faible et de venger son père même si pour ça il doit devenir un démon !
Voilà un peu près comment se résume le premier épisode de Peace Maker Kurogane et sachez que si vous le trouvez trop simpliste, vous pourrez largement vous consoler par la suite ! En effet, l’histoire devient de plus en plus complexe, mêlant espionnage et contre espionnage, clans et factions et des protagoniste en pagaille. Apparaîtra même, un peu plus tard, Haijime Saïto, personnage historique déjà apparu dans Kenshin. Bref, un scénario qui semble bien ficelé (à la limite d’en faire des nœuds parfois ^_^ ; ) et dont on peut attendre la suite avec impatience !
Graphisme : 4/5
Classique mais homogène, beau mais sombre
En premier lieu, on s’aperçoit que tout est fait pour obtenir un univers cohérent et très homogène. Tout d’abord du point de vue de la couleur : les tons utilisés sont tous très sombre et seul les cheveux rouges du héros (symbole de sa fougue) viennent contrebalancer cette ambiance. Aucune excentricité vestimentaire n’est de mise, différemment de ce qu’on voit dans certains shonen. La personnalité de chacun des personnages est bien sur soulignée par son allure mais surtout par son visage. Les sentiments et expressions sont remarquablement bien rendues, sans doute grâce au talent de Akemi Ayashi, character designer de Fruits Basket. De plus les décors sont tout ce qu’il y a de plus classique et on les oublie pour ne se concentrer que sur les protagonistes. Le gros défaut de cette ensemble est de tomber par moment dans le stéréotype, avec des visages carrés pour les lourdauds, des visages fins et doux pour les personnages apparemment calmes (et qui sont en fait les plus tordus) mais bon ce coté déjà -vu, malheureusement assez inhérent aux œuvres du studio Gonzo, reste ici léger et la grande quantité de personnages dans Peace Maker Kurogane parvient à faire oublier ce défaut. De toute façon même si nous ne sommes pas devant une œuvre 100% originale, elle au moins le mérite d’être de très bonne qualité.
Animation : 4,5/5
Meilleur que bon c’est Gonzo !
C’est ici LE point fort de la série. En effet, un anime du genre shonen est souvent noté sur la qualité de ces combats. Eh bien ici c’est de la très très bonne came. Ces combats sont rapides et fluideset les grands duels sont encore à venir (ça donne envie, slurp). C’est d’ailleurs durant ces combats que les amateurs d’hémoglobine seront satisfaits car sachez que le sang coule à flotsmême si les gerbes de sang sont parfois exagérées afin de retranscrire la violence du combat. En ce qui concerne les animations 3D, elles sont utilisées dans certains décors et pour quelques moment clés avec des flammes ou des pétales de roses du plus bel effet !
Musique : 4/5
Rythmée et rythmante
Tout comme les opening et ending, très rock , le reste de la série est accompagnée d’une bande son très rythmée, essentiellement pendant les combats. Les mélodies touchant Tetsu le héros sont volontairement entraînantes, renforçant son coté tête brûlée. Les autres morceaux de musique viennent eux aussi appuyer le coté sombre de cette série par des mélodies noires et tragiques, donnant même un coté bonjour, bienvenue en enfer aux scènes qu'elles illustrent. Bref si vous cherchez une série au ton léger et guilleret, passez votre chemin
En conclusion :
Peace Maker Kurogane est un shonen et il colle parfaitement aux pré-requis du genre : les bastons, des personnages aux caractères très marqués et une absence quasi-totale de féminitémais heureusement il ne se contente pas d’être un shonen de plus grâce à sa grande qualité, mais aussi par son coté tragique et son ton plutôt adulte. De plus il se déroule durant une époque passionnante du Japon et semble bien rendre compte des luttes pour le pouvoir se déroulant à la fin de l’ère Edo
En conclusion, même si cet anime n’arrivera sans doute pas à égaler Ruronin Kenshin, alias le maître du genre, Peace Maker Kurogane pourrait bien être parmi les séries marquantes de cette saison !
Source : "Anime Lounge"
Critique officielle postée par Metalfire77 le 07/04/2006 12:26 - vue 5 fois.
Quand j'ai vu le générique de cette série, je me suis dis qu'elle allait vraiment être génial. Une grosse musique, des images qui vont vites, des scènes de combat, du sang, bref, un générique qui annonce une série qui bouge bien. Mais après avoir visionné les 7 premiers épisodes, j'ai vraiment été deçu, la série est complétement l'inverse du style du générique. Le rythme est très lent, il ne se passe quasiment rien dans chaque épisode, bref, on s'ennuie. Peut-être que ce n'est le cas que pour les 7 premiers épisodes, mais je n'ai pas eu le courage d'aller plus loin, vraiment trop lent pour moi... On peut quand même trouver un point fort dans cette série, c'est le personnage principal, Tetsu, qui est vraiment attachant.
Voici une bonne série dans la lignée de Kenshin. La série est vraiment réussie graphiquement, l'histoire commence assez vite et l'action ne se fait pas attendre (assez violent, âme sensible s'abstenir).
Source : "Animeka"
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