Critique officielle postée par Metalfire77 le 21/08/2007 18:58 - vue 1 fois.
Pour tous les fans de Ai Yazawa, Paradise Kiss est une série comme on les aime. Elle a tout du plus grand succès de la mangaka, Nana. Amours, études, petits boulots et autres problèmes d'existence typiques des adolescents sont au rendez-vous.
Paradise Kiss revisite d'une nouvelle façon l'univers de la Japanimation. Adieu la magie, adieu les extraterrestres, adieu les combats sanglants... Paradise Kiss met en scène la vie d'adolescents normaux, sans aucuns pouvoirs magiques. Et pourtant, on aime ça ! Ai Yazawa arrive à nous absorber avec des histoires d'amour à l'eau de rose, pimentées de quelques trahisons, de désirs, de vacheries, de folles déclarations, de cris de joies... Bref, elle met en scène une "vraie" vie, sans aucun artifice ! A tous ceux qui se posent des questions existentielles ("Qui je suis ?", "Pourquoi je suis là ?"), à tous ceux qui aiment les émissions de télé-réalité, à tous ceux qui aiment les histoires d'amour, à tous ceux qui ont envie de passer un bon moment, je vous recommande très vivement cet animé !
Note : 15/20
Par Petit_ange
Source : Shoka
Critique officielle postée par Freeman le 27/04/2006 10:37 - vue 9 fois.
Issue de l'oeuvre épynonyme d'Ai Yazawa, reine du shojo, c'est avec un mélange d'appréhension et de curiosité que je me suis lancé dans le visionnage de cette série. Car cette oeuvre fut avant tout pour moi ma première véritable incursion dans un style encore vierge pour moi.
Premier épisode, premières impressions. La lenteur du rythme, l'inégalité du dessin, le manque de présence de la musique, l'ambiance "fleur bleue", tous ces élèments me font alors penser que je n'irai pas jusqu'au bout de cette série. Mais, à ma surprise, il n'en fut rien.
En effet, véritable tranche de vie, je suis finalement tombé sous le charme d'une héroïne aux sentiments torturés, d'un scénario qui m'a agréablement étonné et d'un flot de sentiments qui sonnent juste. Car ce qui fait la force de cet anime, à mon avis, c'est la justesse, résultat du développement d'un aspect réaliste.
Et là où je pensais trouver un tas de sentiments niais et creux, ou une mélancolie trop larmoyante, j'ai découvert une intrigue qui a su toucher mon coeur et mon esprit.
Une courte série qui a donc su m'émouvoir, mais aussi une tranche de vie que j'ai dévorée avec beaucoup de plaisir. Mais surtout une incursion qui m'a réellement donné envie de découvrir un peu plus le doux monde des shôjos.
Critique officielle postée par Metalfire77 le 14/04/2006 14:51 - vue 10 fois.
Attendu avec impatience par les fans d’Ai Yazawa, Paradise Kiss a contre toute attente déçu une partie de son public. Les causes probables ? Tout d’abord un graphisme sensiblement différent de l’œuvre originale, moins fin et plus marqué, particulièrement au niveau des visages. Rien d’étonnant à cela quand on sait que le chara design est signé Nobuteru Yuki à qui l’on doit les persos aux nez pointus d’Escaflowne. Deuxième explication : l’humour. Un peu trop décalé et présent par rapport au manga, il nous fait perdre de vue le côté romantique et émotionnel de l’histoire ( comme par exemple les quelques passages en SD ou bien l’ending complètement barré ). C’est surtout la relation entre Georges et Caroline/Yukari qui en pâtit le plus. Les puristes regretterons aussi que le dernier épisode s’achève de cette manière, mettant de côté certaines révélations pourtant importantes.
Mais heureusement pour nous, Paradise Kiss ( ou Parakiss pour les intimes ) possède aussi d’énormes points positifs qui occultent complètement, ou presque, ces quelques petits désagréments. Le premier, la bande son. Entre "Lonely in gorgeous" l’opening de Tommy February6 et "Do you want to" l’ending boosté de Franz Ferdinand, difficile de ne pas se laisser tenter par le démon de la danse ^^. Autre point qui ne peut que plaire aux fans de l’art vestimentaire made in Yazawa : les costumes. Ceux des personnages d’abord avec Arashi et ses fringues de punk bondé, Miwako et ses tenues "Happy Berry" top tendances, Georges et son look classe de beau gosse élégant et Isabella, dans ses robes très "dame du monde" à crinolines et à volants. Mais le must du must revient tout de même à la robe du défilé, magnifiquement imposante de beauté.
Quoi qu’il en soit, en tant qu’adoratrice du manga, je n’ai pas été trop déçue par l’anime qui, comme toute adaptation d’une œuvre déjà existante, a droit à sa part de liberté. Alors si comme moi vous êtes fou de la grande Yazawa-sensei, ne ratez pas une occasion de voir une de ses œuvres en "live", ça vaut vraiment le coup !!!
Source : "Anime Lounge"
|