 Critique libre postée par Freeman le 19/04/2006 16:13 - vue 5 fois. Univers totalement anachronique, mêlant habilement hip hop et katanas, voilà comment, en quelques mots, résumer l'animé Samurai champloo.
Tout d'abord, on se laisse facilement embarquer par les personnages principaux de la série, réunis pour trouver le samouraï "qui sent le tournesol". Chacun a un style qui lui confére un épanouissement dans la série: Jin, plutôt sérieux et raisonnable, Mugen, malpoli et sans-gêne, et Fuu, courageuse mais frêle. C'est cette dernière qui rallie les deux combattants que sont Jin et Mugen à sa quête.
Du côté animation, on a une palette de couleurs assez sombre (voire très sombre) utilisée à 80% du temps. Il me semble qu'il y ait une concordance entre les couleurs et les sentiments des persos. Niveau combat, assez fluide et compréhensible, par moment on se retrouve dans la tête du combattant, bref de bons passages! Toujours pour suivre l'animation, 100% des combats se font avec des couleurs sombres.
Pour être en accord avec la critique, le point "sombre" de l'animé se situe dans les épisodes. Hormis une trame bien suivie, le niveau de qualité des épisodes varie du très bon au très moyen. On ne peut d'ailleurs que se réjouir de voir que la grande majorité se situe dans la catégorie supérieure. De plus, l'animé se termine sur une bonne fin.
Je ne peux pas trop critiquer la musique, n'étant pas du tout en résonnance avec le style hip-hop mi-japonais, mi-américain mais on retrouve quelques thèmes intéressant et envoûtant (qui bien sûr ne font pas partie du style hip-hop).
Bilan, une bonne série qui montre le talent de Watanabe! Par contre, la noirceur du dessin pourrait repousser les novices.
Critique officielle postée par Metalfire77 le 14/04/2006 14:06 - vue 30 fois. Scénario : 3.5/5
Un road-movie au temps des samouraïs
Un jeune coq errant, Mugen, un poisson samouraï, Jin, et une jeune fleur, Fuu. Trois personnes, trois chemins qui vont se croiser à Edo, à une époque où le sabre était encore roi. La fouge de Mugen et le code du bushido (ou voie du sabre, si vous préférez) de Jin les amèneront tous deux à défier le préfet de Edo et son fils. Ils auront ensuite la mauvaise idée de se faire capturer par ces derniers et d’être condamnés à mort. Fuu proposera à Mugen et Jin de les sauver, en échange d’une chose : qu’ils l’aide à retrouver le samouraï aux senteurs de tournesol (oui oui, zavez bien lu ^^). Grâce à leurs talents au combat et l’aide de Fuu, Mugen et Jin réussiront à s’évader et nos trois compères partiront ainsi pour une longue quête, à la recherche de ce samouraï mystérieux. Cette quête sera remplie de nombreux adversaires tous plus forts les uns que les autres. Enfin, même si chacun des membres de notre trio ne semble en faire qu’à sa tête et partir de son coté, leur chemin se croiseront à nouveau, et un lien fort apparaîtra, petit à petit.
Difficile de parler du scénario de Samouraï Champloo, la trame de fond de cette histoire nous étant encore inconnue au début de la série. Il s’agit plus ici d’assister à la vie ordinaire de 3 personnes complètement atypiques et résolument mystérieuses. Car la force de SC, en tout cas dans ces premiers épisodes, vient des trois personnages principaux. Mugen est une tête brûlée qui ne recherche que le combat et se fiche pas mal du reste du monde. Jin est un pur samouraï qui suit un code de conduite qu’il s’est choisi. Il reste toujours imperturbable, même dans les pires situations. Enfin Fuu est une gamine au grand cœur, mais vraiment têtue et maladroite. Elle sera cependant le lien entre Mugen et Jin, même si elle aura toujours beaucoup de mal à les raisonner, l’un comme l’autre. Si les premiers épisodes se résument à une ville-des ennemis-des combats , on peut attendre beaucoup de bien des futurs épisodes, dont la trame générale promet d’être noire noire noire
Graphisme : 4.5/5
Atypique et sombre, mais tout à fait adapté
Samouraï champloo (SC) possède une esthétique bien particulière et très en finesse. On est très loin des personnages très ronds aux grands yeux souvent rencontré dans les shonens classiques. On sent un souci de réalisme notable qui se retranscrit dans les décors et les tenues vestimentaires, à l’exception du jeune Mugen, à la tenue très décontractée pour un samouraï ( il a limite une dégaine de surfeur ^^). Cependant, même pour ce dernier, l’habit reste sobre et on est bien loin de combattant aux couleurs excentriques ou flashy. Le sang qu’on a l’habitude de voir par hectolitre est ici beaucoup plus modéré, la lisibilité des combats rendant inutile ce genre d’artefacts. Mais tout ce sérieux n’empêche en rien SC d’être relativement bien barré. Et ça, on le doit à un magnifique chara-design avec des visages et des expressions complètement délirantes et superbement réalisées, mettant magnifiquement en valeur les sentiments et personnalités des protagonistes. Et le tout se fait dans la finessevous ne verrez effectivement pas de super attaque de la mort qui tue mais plutôt du très beau combat au sabre. Après c’est à vous de voir où va votre préférence.
Animation : 5/5
Franchement au dessus du lot
Etant relativement critique, j’ai longtemps réfléchi avant de mettre la note parfaite. Mais plus je regardais les scènes de combat plus je me suis dit : ça fait pas un pli , c’est vraiment du grand art . Ces combats sont en effet d’une fluidité bluffante et plus que tout, ils sont d’une lisibilité parfaite, mais sans pour autant être simpliste. Par exemple, le style de Mugen mélange combat au sabre et capoeira. Les coups hyper rapides sont parfois suivis de ralenti lors de saut ou de riposte, donnant un effet cinématographique à l’ensemble : c’est magnifique. Cette comparaison avec un film n’est d’ailleurs pas volée car on a vraiment l’impression d’être devant une caméra, certaines séquences mimant parfaitement un objectif. La chorégraphie de chaque baston a vraiment été étudiée à fond et les combattants ne sont absolument pas statiques, allant jusqu’à utiliser chaque élément du décor. Enfin il est à noter que l’animation hors combat reste de bonne qualité, permettant un ensemble homogène. Bref la grande vitesse et la clarté de l’animation fait vraiment de SC une perle technique.
Musique et son : 3.5/5
Vraiment original
Quelle ne fut pas ma surprise en entendant pour la première fois du rap pour un générique japonais, il m’a d’ailleurs fallu un petit moment pour m’y habituer et il est vrai que les allergiques à ce genre de musique auront certainement beaucoup de mal à apprécier le style de SC. Les musiques varient entre soul pour les moments calmes et beaucoup plus énergiques pour les combats, avec énormément de percussions et une ambiance tribale très entraînante. Enfin, les doublages et voix sont sans faiblesses et collent parfaitement au reste. L’ensemble sonore est assez sympathique au final mais il est vrai qu’il ne plaira pas à tout le monde, voir en dégoûtera peut-être certain.
En conclusion :
Un grand merci à Môssieur Watanabe pour ce petit bijou qu’est Samouraï Champloo et qui prouve encore que le studio Bones (Raxephon, Scrapped Princess, Wolf’s rain) est vraiment talentueux. Le scénario promet de grandes choses et les personnages sont vraiment très intriguants et charismatiques, et pour peu qu’on aime bien le style gangster au grand cœur, on est vraiment séduit. Le graphisme et l’animation permettent de transformer cet anime en une magnifique version d’un film de samouraï, où le code de l’honneur est au premier plan. Les combats sont vraiment époustouflants et, franchement, si la suite est aussi bien, ma qué ce serait oune chef d’oeuvre !!!
Source : "Anime Lounge"
Critique officielle postée par MiTH le 15/06/2005 21:15 - vue 31 fois. Samurai Champloo, ça bouge, c'est beau, et sa vous transporte dans un Japon des Samurais bourré d'anachronismes que l'on déguste au fil des épisodes. Après Cowboy Bebop, le maître Shinichiro Watanabe nous fait encore plaisir et ce au long de deux saisons qui additionnées représentent 26 épisodes.
Si vous avez l'impression que l'histoire n'avance pas au fil des épisodes, vous ne pourrez qu'appréciez toutes ces petites histoires qui au final fond un tout et qui vous donne une si merveilleuse impression après un visionnage complet.
C'est donc un animé dont je vous conseille fortement d'acheter les dvds car vous ne serez pas déçus.
Critique officielle postée par Metalfire77 le 12/02/2005 17:43 - vue 13 fois. Samurai Champloo est au final une très agréable surprise qui prouve que Shinichiro Watanabe est un grand monsieur de l'animation japonaise. Foncez acheter cette série, vous ne devriez pas être déçus même si le hip-hop n'est pas votre tasse de thé.
Critique officielle postée par Metalfire77 le 24/01/2005 20:40 - vue 13 fois. Attendu depuis longtemps dans le monde entier (les USA ont d acquis les droits avant m une premi diffusion au Japon), Samourai Champloo est la derni se en date du maitre Shinichiro Watanabe (Cowboy Bebop). Ce feuilleton n'est pas un anime de samouramais une vtable perle artistique. L'esthque, avec Kazuto NAKAZAWA (Final Fantasy Unlimited) au chara design et la mise en sc de Samurai Champloo devraient indablement vous surprendre...
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