Critique officielle postée par Metalfire77 le 22/09/2007 12:31 - vue 1 fois.
Un film qui ne brille ni par sa technicité ni par ses couleurs, trop vives à mon goût, mais qui constitue tout de même un beau récit. En effet, on ne s'ennuie pas, l'histoire tient pourtant sur de fragiles bases, on a peu d'éléments d'information (notamment sur le passé des protagonistes à part un petit flash-back sur le décès de la mère). Cette absence d'informations, de détails, est certes un manque, mais elle ne nuit pas au film, et c'est là que ça tient du miracle!
Le film se tient, les deux orphelins sont mignons à souhait, leurs dialogues frôlent à certains moments la niaiserie. En même temps, c'est vrai que tout conte pour enfants comporte sa dose de niaiserie!
Bref, un très beau film, pas ennuyant pour un sou, on rit, on pleure: ça reste un très beau spectacle.
On peut toutefois regretter le manque de détails dans la psychologie des personnages (tant les orphelins que les moines), une trame simpliste et une fin dont la portée mystique va sûrement en laisser plus d'un tout pantois.
- GohanSSJ -
Parents et minots, prenez garde à la crue de sanglots qui risque de vous assaillir à la vision de cette délicieuse et cruelle légende coréenne. Elaboré en deux mouvements distincts, tant par le choix des couleurs que celui du ton, Oseam glisse de la candeur automnale, où frère et soeur se réchauffent le coeur, à la rigueur d'un temple enneigé où l'enfant appréhende la solitude. C'est ici que la douceur et la générosité de la fable laissent place à une dureté que le trait et l'animation 2D câlins ne viennent pas amoindir. C'est aussi là que l'on contient difficilement ses larmes, et qu'en dépit de divers niveaux d'interprétation, le dénouement est un impitoyable brise-coeurs. Certes, le parcours de Gil-sun est émaillé d'une fantaisie propre à l'enfance, mais il n'est pas certain que les petits appréhendent sans douleur la tristesse du sujet. Les grands enfants, eux, devraient s'abandonner à la poésie d'Oseam, Sung Baek-yeop ciselant un bijou d'émotion sur cellulo doublé d'un périple initiatique, où l'offrande de soi résonne au delà du terrestre.
-Gogeta-
Source : Animeka
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