Critique officielle postée par Freeman le 27/04/2006 10:32 - vue 22 fois.
Pour être franc, je partais avec un très mauvais à priori sur cette série. Mais comme j'en avais entendu beaucoup de bien autour de moi, je me suis lancé. Et j'ai été particulièrement surpris.
L'ultra-violence de Berserk est indéniable. Les morts brutales et douloureuses sont légions. Toutefois, la violence est au service d'un scénario réellement excellent. L'immersion dans l'histoire se fait rapidement, et une fois absorbé par cette histoire, il est difficile de décrocher.
Ce scénario ne serait rien sans les personnages. Et, rarement des personnages auront été aussi profonds et travaillés que dans Berserk. Guts (ou Gats ou encore Gatsu, ça dépend des versions...), le héros, est finalement celui qui a la personnalité la moins complexe dans l'histoire. Mais il dispose d'un charisme hallucinant et on suit ses aventures avec beaucoup de plaisir.
Techniquement, Berserk n'a rien d'exceptionnel mais possède un style très personnel qui fait que l'on accroche rapidement à son univers: le chara-design est de bonne facture et reste constant tout au long des 25 épisodes, les décors manquent parfois d'un peu de détails mais on s'y fait rapidement et l'animation est d'un niveau très correct.
Je ne vois pas de réel défaut à cette série: un scénario en béton armé, des personnages excellents, un univers unique, des musiques splendides... Maintenant, il faut quand même apprécier le genre. Berserk, c'est ni plus ni moins les biographies de Guts et Griffith, deux hommes aux destins lourds, dont les routes vont se croiser. A mi-chemin entre une ambiance heroic-fantasy et une ambiance moyen-âgeuse, Berserk vous plongera dans un univers où la violence, l'honneur et le pouvoir sont les maîtres-mots.
Critique officielle postée par Metalfire77 le 27/03/2006 09:23 - vue 24 fois.
Berserk est adapté de l’œuvre du mangaka Japonais Kentaro Miura qui est né à Chiba le 11 Juillet 1966. Particulièrement doué et passionné, il dessine déjà en 1976un manga intitulé Miuranger de près de 40 volumes. En 1979, Miura entre dans un lycée artistique et publie son propre fanzine. Diplômé en 1985, il réalise Futatabi un travail d'une cinquantaine de pages qui lui vaut le prix de l'originalité du Shonen Magazine.
Finalement en 1989 Miura se dédie à l'obtention de sa maîtrise, il publie quand même un petit recueil d'histoires de 48 pages dans laquelle on retrouve un titre : Berserk Prototype. Il réalise ensuite des œuvres comme Oh-Roh (le roi loup), Oh-Ruhden (La légende du roi loup) et Japan qui furent publier dans Animal-House.
Kentaro Miura consacre par ailleurs beaucoup de son temps pour développer et adapté sn manga berserk en animé, publie des livres d’illustrations (Berserk Illustration File et Berserk) et participe à la réalisation du jeu sur DreamCast Sword of the Berserk: Guts Rage.
Berserk est une série qui puise aux sources de l’Héroïc Fantasy la plus pure, dans la lignée du Seigneur des Anneaux ou de Conan le Barbare. Le point fort de l’animé est sans doute le trio composé des trois personnages principaux de l'histoire. On compte Guts (personnage principal), un jeune mercenaire à la vie massacrée avant d'avoir commencée, et les membres de la Brigade des Faucons qui le recueille : Judeau, Rickert, Pippin (un colosse, comme son nom ne l'indique pas), Casca (la fille de l'équipe) et surtout, Griffith, un personnage fascinant et extrêmement ambigu.
Guts est une sorte de barbare sanguinaire qui ne semble pas avoir beaucoup de morale mais le monde dans lequel se déroule l’histoire est très rude donc ce serait plutôt une qualité. Griffith qui est à la fois un ami et un rival de Guts, se présente comme un meneur d’homme à l’allure très gracieuse et au physique opposé à celui de Guts. On avait vu dans le quatrième volume les capacités de Guts au combat et on est un peu déçu de voir la fin de ce volume où il est plutôt impuissant face aux forces démoniaques.
Bien que l'animé reste très fidèle au manga qui est beaucoup plus violent, cruel et intense, il pourrait être nécessaire pour les fans de lire le manga car on reste dubitatif face à la fin proposée sur ce volume.
L’animation est toujours plutôt sympathique et l’univers gothique est très fort mais le scénario final est décevant.
Verdict:
La série se termine de manière un peu décevante. A voir cette fin on se demande s’il n’y a pas une suite car ça semble mesquin. En se rendant compte que ce sont les derniers épisodes de l’OAV et en l’absence d’information sur une saison 2 on peut être interloqué par ce final. Il est peut-être préférable de consulter le manga pour ne pas rester sur sa fin.
Source : "dvdcritiques.com"
Critique officielle postée par Metalfire77 le 27/03/2006 09:08 - vue 8 fois.
Le terme "berserk" est un ancien mot scandinave. Il est dérivé du mot bern qui signifie "ours" et de serkr qui veut dire "manteau" ou "pelisse". Selon les vieilles légendes, si un guerrier porte un manteau en peau d'ours qui a été béni à l'aide d'herbes et d'huiles spéciales, il obtiendra la force, l'énergie et la puissance d'un ours. Au cours d'une bataille, il sera consumé par une véritable frénésie guerrière qui lui permettra de vaincre tous ses ennemis sans ressentir ni douleur ni blessures.
Le terme est passé dans la langue populaire anglaise: to go berserk signifie devenir complètement fou, perdre le contrôle, à l'image de ces guerriers dominés par leur envie de bataille.
Berserk est un anime sombre, âpre et violent, à l'image de l'époque à laquelle il se passe, une sorte de Moyen-Age rempli de batailles sanglantes, où la vie d'un homme n'a aucune valeur et où seuls comptent le pouvoir et la richesse. Mais il ne faut pas croire que la violence est le seul ressort de l'histoire. En fait, Berserk est avant tout une épopée humaine, le parcours d'un être qui a été élevé dans la violence et les bagarres dès son plus jeune âge et qui n'a plus qu'un seul but dans l'existence: se battre et survivre. Tout l'anime tourne donc autour de Guts et de ses relations avec ceux qui ont forgé sa vie: Gambino, Griffith, Casca... Les personnages sont extrêmement développés: chacun d'entre eux a son histoire propre, son passé, et cela leur donne un réalisme assez inhabituel dans un anime.
La trame narrative est assez particulière: l'histoire nous est présentée au moyen de flash-backs qui nous font remonter à la jeunesse de Guts. C'est une sorte de parcours à l'envers: on rencontre tout d'abord le Guts actuel, et petit à petit, on va découvrir tous les événements qui ont fait de lui l'homme qu'il est aujourd'hui. Un scénario astucieux et complexe, donc, et qui parvient à nous maintenir constamment en haleine.
En dépit de ses relatives déficiences techniques, Berserk est un anime que je recommande chaleureusement: intelligence du scénario, ambiance épique, épaisseur des personnages, tous les ingrédients sont réunis pour nous offrir une excellente saga à découvrir absolument.
Source : "dvdanime.net"
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